C’est la rencontre avec l’œuvre d’Hanselm Kieffer "Chute d’Etoiles" au premier Monumenta en 2007 qui a ouvert pour Sorne le désir de peindre Big Bang.
Big Bang au sens cosmologique de l’instant critique du commencement.
Ce travail où la couleur explose sur la toile, y rencontrant comme des débris de matière minérale et végétale encore à venir, inaugure pour l’artiste après la série "la Guerre" et "Ailes du Désir" une nouvelle période. Il s’agit dès lors de l’instant critique de sa peinture où forme, couleur et matière viennent s’articuler entre création et disparition.
Cette série annonce en quelque sorte la suivante où "Traces" verra la peinture disparaître dans la surface des murs et réapparaître dans l’écriture et dans un autre tableau dans le tableau. L’imaginaire venant ainsi dialoguer avec le réel, le langage de la peinture n’est alors pas loin.